La demande de nouvelles fouilles rejetées par la justice
L’avocat avait mentionné un « impératif de justice et de dignité ». Le tribunal de Tarn Assize a rejeté ce vendredi 20 juin, Nouvelles fouilles dans l’affaire JubillarPar le nom de cette infirmière disparue en décembre 2020, a appris BFMTV, confirmant les informations de parisien.
L’avocat d’un ami de Delphine Jubillar, moi Pauline Rongier, avait saisi le tribunal d’assise en mai pour demander que des fouilles soient effectuées dans une zone boisée située près de Mirandol-Bourgnougnac, à environ 25 kilomètres du domicile du Jubillar.
Une zone où le téléphone pourrait avoir limité
Le téléphone de Cédric JubillarLe mari de Delphine Jubillar et principal suspect dans l’affaire, était inactif dans la nuit de la disparition, précisément entre le 15 décembre 2020 à 20h08 et le 16 décembre à 3h53.
L’expertise poussée a permis de mettre en évidence les «données de localisation» à 3 h 21, au milieu de la période d’interruption de l’activité du téléphone mobile. Les experts ont du mal à expliquer la source de ces données de localisation, spécifiant qu’un « doute a été émis sur la fiabilité de ces données trouvées dans le téléphone de Cédric Jubillar ».
Dans le même temps, « les opérations d’expertise n’ont pas permis d’expliquer comment ces données auraient pu être notées sans que le téléphone mobile Cédric Jubillar ait été réellement considéré comme indiqué à l’époque ». La présence du principal suspect dans cette zone boisée à 3 h 21, la nuit de la disparition, ne peut donc pas être exclue.
De plus, L’avocat indique que le téléphone du suspect principal s’est limité dans ce même secteurLa veille des faits, suggérant qu’il avait peut-être effectué tout dépistage.
« Je regrette que cette piste de l’emplacement du téléphone de Cédric Jubillar au milieu d’un bois la nuit de la disparition de Delphine n’était pas en profondeur avant l’audience », a réagi à Bfmtv Me Pauline Rongier.
« Je renouvellerai ma demande lors de l’audience de la Cour d’assise comme permet le Code de procédure pénale, car notre objectif reste de trouver le corps de Delphine Jubillar », a-t-elle ajouté.
Le procès s’ouvrira en septembre
Delphine Jubillar, mère de deux enfants, a disparu dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020, au milieu d’un couvre-feu lié à la pandémie de Covid-19, à Cagnac-les-Mines (Tarn), près d’Albi. Malgré l’absence de corps ou de confessions, les enquêteurs ont progressivement acquis la condamnation que Cédric Jubillar avait tué sa femme alors qu’elle venait d’annoncer son intention de divorcer.
Il a été inculpé pour meurtre et a placé la détention pré-provenante. Depuis le début de l’affaire, il revendique son innocence. Son procès Doit commencer en septembre prochain.